11 Janvier 2019
en cette plage inapaisable
les dunes resserrent leur mue profonde
elles recouvrent les joncs d'une vapeur de nuit
et masquent les abîmes que creuse ici l'écume
comme érodé par la crainte de renier son éclat
le sable altère les rochers soleilleux
il fait cesser le vent trop mûr
et dans cette alcôve naturelle
où la tranquillité ne dure que le temps du destin
la vie se tait entre les vagues orphelines
passant de vacarme à silence
comme une mélodie muette paraphrasée dans l'infini.
in L'exil des métastases
Février 2018