31 Janvier 2019
à l'heure bleue
où la nuit est ouverte
le jasmin de tes yeux
vient rêver sur le tertre
tu réalises que l'absence
est le deuil du limon
l'océan de tes sens
libère le goëmon
d'où ta nuit se déclame
comme le chant du coucou
comme la caresse des rames
sur les eaux brèves et floues
à l'heure bleue tu relèves
la moire en sa parole
tu ancres la fin de la sève
dans la douceur des étoles
là où l'éther dépeuple
ton regard démuni.
in L'Aiguilleur de l'écume
Mars 2018